Le bail peut prévoir des travaux d’aménagement ou de modification que le locataire pourra effectuer au cours de la location. En général, le contrat les énumère en soumettant leur réalisation à l’autorisation préalable du bailleur.
Autorisation préalable du bailleur
Avant d’entreprendre les travaux envisagés, le locataire doit obtenir l’autorisation du bailleur en respectant la procédure prévue au bail.
Cette autorisation reste nécessaire même si les travaux sont indispensables à la poursuite de l’activité du locataire. Elle s’impose également en présence d’une clause d’accession qui accorde, sans indemnité, la propriété des aménagements opérés au bailleur.
Le bailleur ne doit pas donner son accord en exigeant des conditions abusives, en échange, par exemple, de l’augmentation du loyer ou de la signature d’un nouveau bail. Le locataire doit éviter d’utiliser abusivement la permission accordée au risque d’une résiliation du contrat à ses tors.
Sanctions en cas de violation de la procédure
Lorsque le bail prévoit l’autorisation préalable du bailleur, la permission de ce dernier est une exigence pour le locataire avant toute construction ou modification. L’inobservation de cette procédure peut conduire à des sanctions contractuelles.
Le bailleur peut résilier le contrat ou mettre en œuvre la clause résolutoire au tors du preneur. Il peut refuser de renouveler le bail en invoquant un motif grave et légitime, poursuivre le locataire pour réclamer des dommages et intérêts pour inexécution d’une obligation de faire (article 1142 du Code civil).
Pour que la résiliation du bail soit prononcée, il faut que les travaux d’aménagements effectués soient prohibés dans le contrat de bail.