En contrepartie de sa simplicité, le régime fiscal des microentreprises est très strict. Les autoentrepreneurs ne sont pas redevables de la TVA en dessous d’un certain chiffre d’affaires annuel : pas plus 85 800 € pour la vente de marchandises et 34 400 € pour les prestations de services. Au-delà, ils basculent dans la catégorie de l’entreprise individuelle, et c’est un tout autre problème ! En conséquence, à moins d’un très faible loyer, la part de celui-ci dans le CA maximum autorisé sera bien trop importante et pénalisera fortement les bénéfices de l’entreprise… et donc les revenus du microentrepreneur.
Ce statut n’est pas prévu pour les activités nécessitant un local commercial. C’est une des raisons pour lesquelles la plupart des autoentrepreneurs travaillent à domicile ou se rapprochent d’une entreprise qui les héberge, fournit l’infrastructure nécessaire à leur activité ainsi qu’une domiciliation professionnelle.